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Stéréophonie de l’identification projective

di Béatrice Ithier

Certains concepts psychanalytiques offrent une plasticité remarquable. Leur richesse et la ramure de leurs liens semble inépuisable. Et si M. Klein nous a chanté la chanson du langage maternel – sans laquelle la psychanalyse ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui – elle nous a offert avec son concept d’identification projective, le concept charnière entre l’ancien et le nouveau monde analytique. C’est pourquoi, si je choisis dans son œuvre si féconde – de la compréhension et de la technique du jeu, à la profondeur et aux scansions de l’angoisse – pour le dire vite, de me tourner vers ce concept, c’est d’abord en raison de son incontournable présence clinique. L’identification projective surgit non seulement dans l’échange violemment évacuatif que génère le fonctionnement psychotique et borderline, mais aussi en tant que communication primitive et prémisse en quelque sorte de « proto-rêverie » qui en assure l’avènement dans l’approche analytique intersubjective contemporaine.

La Psychanalyse des adultes (2021), délibérément technique et remarquablement introduite par John Steiner, me servira d’appui nouveau, avec notamment la transcription des Séminaires consacrés au contre-transfert, donnés à de jeunes analystes de la Société britannique en 1958, soit deux ans avant sa mort, comme il le précise, me permettront d’interroger les liens entre l’identification projective, le contre-transfert et la rêverie. Comment penser, par exemple la rêverie, incontournable aujourd’hui, sans le socle de l’identification projective sur lequel se déplie le tissu onirique, pourvoyeur du partage intime qu’elle initie entre les deux membres du couple ? Nous marchons avec cette semelle kleinienne[1], même si les contreforts bioniens ouvrent à de nouveaux horizons.

***

1 Le concept d’identification projective

L’identification projective apparaît en 1946, dans Notes sur quelques mécanismes schizoïdes de M. Klein. Il s’agit d’un fantasme inconscient dans lequel des aspects du self ou d’un objet interne sont clivés et attribués à un objet externe. On le rencontre dans la première partie de l’œuvre de Rosenfeld à propos de la psychose jusqu’à ce qu’il finisse par se poser en communication primitive, d’abord avec lui, (1971, 43), (Ithier 2021, p.1015), puis avec Bion (1979, 41, 45) qui en assumera la mutation. Rappelons qu’il est alors étroitement associé au contre-transfert de l’analyste. Nous trouvons chez Klein une réserve, présente également chez Bion, à l’égard du contre-transfert comme révélateur de la psyché du patient. Elle écrit: « Je n’ai jamais trouvé que le contre-transfert m’avait aidée à mieux comprendre mon patient; mais si je peux le formuler ainsi, j’ai trouvé qu’il m’avait aidée à mieux me comprendre moi-même ». (209). Ce qui semble le débouter de son rôle d’instrument analytique hors pair versus patient.

Si nous rappelons l’un des dérivés de la théorie du contenant-contenu de Bion (1979, 110-111), nous voyons que son concept d’activité onirique permettant de rêver la séance dans l’abandon de toute mémoire et désir, court-circuite le développement sur le contre-transfert comme instrument analytique. Peut-on imaginer un seul instant l’existence de cette communication stéréophonique qui caractérise l’intersubjectivité contemporaine dans ses développements les plus récents, sans l’expression des différentes modalités d’identification projective, appendue au contre-transfert dans le souffle de la rêverie ? C’est ce territoire que je me propose d’aborder.

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2 Différence entre identification projective, contre-transfert et rêverie

Je m’appuierai à ce propos sur l’analyse de James Grotstein (2016, 244), particulièrement claire, qui précise les rapports et les différences entre l’identification projective et la rêverie. Il commence par rattacher le contre-transfert au transfert en le définissant comme l’ensemble des sentiments et des émotions qui habitent l’analyste, alors que la rêverie concerne l’état d’esprit de l’analyste qui « abandonne mémoire, désir et compréhension » afin de se rendre optimalement intuitif et réceptif à son propre inconscient, vis-à-vis de l’analysant. « Quand l’analyste semble s’identifier pour de bon avec l’image créée par l’analysant, cette identification peut être une identification partielle ou encore une identification d’essai (Robert Fliess, 1942, cité par Grotstein, 2016, 213), qui fonctionne comme outil psychanalytique intuitif. » « J’aime à penser, dit Grotstein, que l’identification totale correspond au contre-transfert et l’identification partielle à la rêverie » (244).

Grotstein enchaînera sur l’idée que cette « folie à deux » dénoncée par Mason (1994) est une fonction normale de l’intuition et de l’empathie en lien avec la structuration de l’esprit humain d’un objet, qui peut s’accorder avec celui d’un sujet. Ce qui le conduira à la trans-identification projective, au cours de laquelle l’analyste ressent ce qu’il appelle le « stimulus inducteur » (245) de l’analysant, défini, soit comme déclenchement automatique conscient ou non, soit sensoriel, ultra-sensoriel, voire même extra-sensoriel, suscitant en lui des fantasmes symétriques articulés à ceux de l’analysant. Il me semble trouver ici les présupposés de ma conception de la chimère (Ithier B, 2016, 2020) dont je donnerai un exemple plus avant.

Nous pouvons donc considérer que la résonance à l’identification projective du patient dont nous parle Joseph Sandler (1976), et dans laquelle l’analyste s’offre aux émotions projetées en lui par le patient, que cette résonance pourrait convoquer chez Bion un aspect ignoré de lui-même. Mais n’étais-ce pas, par ailleurs ce que subsumait M. Klein lorsqu’elle optait pour une conception du contre-transfert comme instrument d’une compréhension de l’analyste sur lui-même (1958), et non pas comme le proposait Paula Heimann, comme une compréhension du patient ?

Et puisque nous avons franchi les avant-postes bioniens de l’identification projective, je souhaiterais évoquer les conditions nécessaires, selon Klein, à la bonne qualité du travail analytique : compassion, tolérance et empathie que nous retrouverons déployées dans l’« at-one-ment » chez Bion, mais ornementées chez elle d’une bonne dose de curiosité, munie de la compréhension, écartée par lui, ainsi que sa références aux traits spécifiques de l’histoire du patient. A ce propos, Herbert Rosenfeld (Ithier 2021, 1009-1019) avançait l’idée d’un modèle relationnel, soit une représentation initiale des relations du patient aux figures parentales et fraternelles de son environnement d’enfance et d’adolescence, à construire dès les premiers entretiens. Il pensait l’histoire en repère transférentiel, véritable architecture vide initiale, enrichie progressivement des différents matériaux, destinée à constituer une sorte de stratégie interprétative à moduler et modifier dans la dynamique du processus. (Ithier, 2021, 1012,1013). Ceci s’accorde particulièrement bien avec Klein lorsqu’elle écrit à propos du patient: « Si nous tenons compte de son histoire, nous pouvons trouver des circonstances qui ont exacerbé son sentiment de détresse. Il est possible alors que nous ayons à comprendre dans quelle mesure sa détresse lui a fait ressentir qu’il était incapable de supporter d’être avec quelqu’un qui lui soit supérieur.» (Klein, 213). Elle considérait que ceci, par exemple, pouvait infléchir la compréhension de son envie par l’analyste en pensant à son histoire précoce, seule capable de permettre la compréhension des fantasmes inconscients dans le présent.

Rappelant le rôle primordial de la connaissance du psychisme du patient dont devrait tenir compte, selon elle, l’analyste, elle ne manquait pas d’y ajouter celui de l’identification projective de l’analyste dans le patient, « jusqu’à un certain point » (214), afin de parvenir à une évaluation tempérée de sa réalité psychique, qui seule autorise le bénéfice d’interprétations adaptées. Mais l’essentiel pour elle semblait être la compréhension du patient et non pas le seul rôle des émotions sur lequel insiste le psychanalyste bionien et post-bionien d’aujourd’hui. Elle ne refusait pas le partage de l’émotionnel qu’assure la réception de l’identification projective. Elle se refusait à son contrôle. Elle évoque à ce titre un patient schizophrène qui lui avait été confié durant l’absence de son analyste en vacances et qui suscitait en elle une grande angoisse, mais qu’elle put analyser malgré cette donnée. Elle précise que la submersion par l’angoisse ne lui aurait pas permis de l’aider.

 Nous pouvons entendre ici le recours à la compréhension de l’identification projective selon Klein : réception de l’angoisse massive du patient, puis rétablissement en après-coup de l’identité de l’analyste. Il nous faut bien comprendre son refus d’utiliser les émotions du contre-transfert sans la compréhension dans l’interprétation. Revenant sur la problématique du patient psychotique évoqué plus haut, elle consent dans le processus d’identification projective à ressentir la frayeur du patient. Elle-même se reconnaît très effrayée, sans toutefois perdre le fil du matériel. C’est en cela qu’elle insiste sur le fait de ménager sa compréhension du patient. Bion récusera cette compréhension comme une position anti-émotionnelle en affirmant la nécessité d’être, comme nous l’avons vu plus haut sur les pas de la pensée du rêve : sans mémoire, sans désir, et sans compréhension. Il annulera la nécessaire reprise kleinienne de l’identité de l’analyste lorsqu’il prolongera la réception en partage, puis en devenir lorsque la réalité émotionnelle du patient, devient la réalité émotionnelle de l’analyste, l’une des acceptions de O (Bion, 1965). Bion avait toutefois appréhendé une position intermédiaire de l’identification projective en proposant une reprise désintoxiquée par l’analyste des matériaux de l’identification projective au patient, qui s’effectue dans un usage fluide de la rêverie autorisant la réceptivité. J’ai évoqué cette sorte de préambule théorique d’une conception de la chimère me semblant relever, en deçà d’un processus de rêverie, d’une expérience de O, dans laquelle se révèle la fusion des traces traumatiques inconscientes des deux protagonistes dont je souhaiterais donner à présent un exemple clinique.

***

Jacques[2]

                     Dans une séance, Jacques avait commencé à me parler de son jardin en réfection et des cabanes à oiseaux. Il commentait en me disant que « tout ça tourne autour de l’habitat, du vivant et de la plantation. » Je lui avais dit qu’il me semblait qu’il évoquait sa capacité de prendre soin du vivant, comme il avait l’impression que je prenais soin d’aspects de lui, tout petits, qui trouvaient leur nid dans les cabanes du jardin de l’analyse.

                   Puis, il s’était mis à associer sur un coup de téléphone donné à sa mère, pour la fête des mères. Il considérait qu’il n’était plus en âge de la souhaiter.  Il évoquait semblait-il la mauvaise mère, mais sans aussi doute un aspect de lui me disant son refus d’accepter de prendre en compte ces aspects enfant. J’ai fini par lui dire : « Peut-être aussi est-il difficile pour vous de m’entendre parler de ces aspects petits ? » Il n’était pas en désaccord avec cette idée. Et de revenir à sa mère, « je dois l’appeler. Je lui ai dit « bonne fête » (pas plus). Déjà, quand je lui parle, j’ai du mal. C’est infantiliser une relation, c’est se présenter comme un enfant ».

                    Il a précisé qu’il ne prenait pas bien la mesure de ce qui lui avait manqué, en ajoutant qu’il était un peu anesthésié, confirmant ma ligne de pensée. Il avait associé sur un examen prévu sous anesthésie générale. Et je lui avais dit qu’il semblait me dire aussi que nous aurions à examiner quelque chose en lui, et qu’en prendre la mesure pourrait provoquer une douleur qu’il essaierait d’anesthésier.

                             C’est alors qu’il évoque l’opération ORL qu’il avait subie petit. « J’étais sorti du bloc, je revois les infirmières en blanc, je vomis du sang. J’avais deux ans et demi, trois ans, environ, pas plus, et il y avait un vieux monsieur âgé avec plein de médicaments près de lui. Ma mère m’a abandonné. Elle est partie. Le vieux monsieur en face de moi était très malade, et je vomissais du sang. C’est un souvenir d’abandon. »

                              Son évocation me conduit à ma propre opération ORL, toute petite fille, qui s’était passée de façon plus qu’artisanale, dans une chambre de la maison, sans ma mère. Je revois les deux médecins s’enveloppant de draps blancs. Je ressens la suffocation brutale du chloroforme. Au réveil, la bouche en sang. Puis l’une de mes tantes était entrée dans la chambre.

                             « Quand mes enfants ont été hospitalisés, on ne les a jamais laissés seuls, poursuit-il. On était là tout le temps. C’est un peu émotionnel. (Il corrige), c’est une forte émotion. Y a cette image de ma mère, qui part et me laisse. […] Je me suis construit, petit, autour de cette angoisse d’abandon. » Je lui dis : « celle que vous m’apportez ce soir. » Pendant qu’il s’interroge sur l’émergence de cette angoisse, et qu’il se demande si ce pourrait être lié à la consultation d’anesthésie, à laquelle il venait de se rendre, tout en reconnaissant qu’il était là et que ça ne lui déplaisait pas de faire face à son angoisse : « c’est la quête permanente ». Je lui dis : « oui, et cette fois, elle se passe ici, avec moi ». Il me répond : je voudrais m’assurer que vous ne m’abandonnerez pas comme ma mère. Il se tait puis évoque la demande de sa fille après une opération.   

                             Je lui dis que sa fille pourrait, peut-être aussi, en ce moment, représenter le petit enfant laissé seul après l’opération. Tout à coup, comme dans un rêve, dans un état quasi hallucinatoire, je me sens tenir dans les bras un bébé de deux ans, deux ans et demi environ, et je ressens sa joue contre la mienne. Ce contact est si réel et si intense émotionnellement qu’il déchire le rêve. M’appuyant sur son impact bouleversant, je lui dis: « quelqu’un a dû, malgré tout, vous prendre dans ses bras. » Il réfléchit et me dit alors, « oui, sans doute, une infirmière ». Je lui dis : « comme celle que je suis ce soir ». Nous étions tous les deux bouleversés.

                   Comment a-t-il pu se délester de ses défenses anesthésiantes alors que prévalait son angoisse d’abandon avec moi ? Les interprétations ont semble-t-il balisé le chemin vers le sens, témoignant de ce que je ne le quittais pas, tout en lui offrant un espace pour permette enfin à des aspects enfouis d’exprimer leur douleur et leur dénuement. La chimère s’est incarnée dans l’infirmière dont nous avons fait chacun une expérience différente, lui, porté, personnalisé pourrais-je dire, et moi, dépersonnalisée d’abord dans l’identité de l’enfant anesthésié, puis dans celle de l’infirmière, exilée du conscient, mais recouvrant mon identité rendant possible la mise en mots du sens de l’expérience. Avais-je été à ce point dépersonnalisée ? Oui, lorsque son expérience est devenue la mienne, moins lorsqu’il me l’a faite partager et qu’est revenue la petite fille opérée que j’avais été. Nous voyons comment ce va et vient, déjà présent chez Klein, introduit à une profondeur de sentiments demeurés sous l’impact de défenses anesthésiantes et réémergeant dans le lit de la chimère.

                                                                       ***

                   Pour conclure 

                   Alors qu’elle venait d’évoquer un patient qui s’affirmait destructeur et incapable d’aimer, assez proche de ce qu’avançait Jacques en arrivant à sa séance. M. Klein écrivait à propos de l’agressivité préemptée par ses collègues de la Société britannique, et ce sera le mot de la fin : « J’étais assez désespérée. Tout ce que j’entendais dans les séminaires et les réunions […], c’était de l’agressivité, de l’agressivité, de l’agressivité. » « L’idée, ajoutait-t-elle, c’est que l’agressivité ne peut être tolérée que lorsqu’elle est modifiée et atténuée, et cela se produit lorsque vous avez fait émerger la capacité d’amour » (p.224), la seule capable d’intégrer, et prometteuse d’avenir.

                                                                                                                      Beatrice Ithier

Psychologue Clinicienne, Psychanalyste, SPP/SPI, Recognised child, adolescent, adult Analyst by IPA, Training Member à l’Institut de Psychanalyse et de Psychothérapie de Varsovie.

 

Références

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Bion WR. (1963). Elements of Psycho-Analysis, William Heinemann, Medical Books, Tr. Fr (1979), Eléments de la psychanalyse, Paris, PUF.

Fliess R. (1942). The Metapsychology of the analyst. New-York, quoted by Grotstein J. in Un rayon d’intense obscurité, p. 244, Paris, Ithaque, 2016.  

Grotstein J. (2007). A Beam of Intense Darkness. London, Karnac Books. Tr. Fr. Un rayon d’intense obscurité, Ithaque, Paris, 2016.

Ithier B. (2017). The Arms of the Chimeras. Int. J. Psychoanalysis, Vol. 97, 2, London Wiley.

Ithier B. (2020). Boundaries and Depths of the Oneiric, IJP, Vol. 101, 5, London, Taylor and Francis.

Ithier B. (2021). Facteurs thérapeutiques et anti-thérapeutiques de l’analyste selon Herbert Rosenfeld, Revue française de psychanalyse, vol. 85, 4.

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Klein M. (1958). Lectures on Technique by Melanie Klein, Edited with Critical Review vy John Steiner, Routledge, London. Tr. Fr. La psychanalyse des adultes, Conférences et séminaires inédits, Steiner J. édit., Paris, Payot, 2021.

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Rosenfeld H. (1988). Contribution à la psychopathologie des états psychotiques : L’importance de l’identification projective dans la structure du moi du patient et ses relations d’objet’, Problèmes de la psychose, in E. Spillius, Melanie Klein aujourd’hui, vol.1 Routledge. Les raisons de l’identification projective, Ibid.

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[1]Antonino Ferro, “la semelle kleinienne”, Communication personnelle 2017.

[2] Je propose ici une version abrégée de cet exemple exposé dans Les bras des chimères, IJP (2017).

Béatrice Ithier, Parigi

Société psychanalytique de Paris (SPP)

Società Psicoanalitica Italiana

beatriceithier@yahoo.fr

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